Suriname
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Suriname
Le Suriname : Un Mosaque Vivant au Cur de l’Amérique du Sud
Le Suriname, souvent méconnu et niché sur la côte nord-est de l’Amérique du Sud, représente une énigme fascinante et une terre de contrastes saisissants. Bordé par l’océan Atlantique au nord, la Guyane française l’est, le Brésil au sud et le Guyana l’ouest, ce petit pays, le plus petit État souverain d’Amérique du Sud en termes de superficie et de population, est une véritable mosaque culturelle et naturelle. Sa capitale, Paramaribo, avec son architecture coloniale hollandaise distinctive, est un témoignage vivant de son histoire complexe, tandis que son vaste intérieur, recouvert d’une fort tropicale dense, abrite une biodiversité exceptionnelle et des cultures indignes et marronnes préservées. L’identité surinamaise est forgée par un mélange unique d’influences africaines, asiatiques, européennes et amérindiennes, résultant en une société incroyablement diverse et dynamique o de multiples langues et traditions coexistent harmonieusement.
Géographiquement, le Suriname est principalement caractérisé par trois zones distinctes. La bande côtire étroite au nord, o réside la majorité de la population, est une plaine alluviale fertile, propice l’agriculture, et est traversée par de nombreux fleuves importants comme le fleuve Suriname, le Commewijne et le Maroni, qui forment des estuaires et des deltas. Au sud de cette plaine s’étend une zone de savane, une transition vers l’immense fort tropicale humide qui couvre environ 80 % du territoire surinamais. Cette jungle dense est un écosystme d’une richesse incroyable, faisant partie intégrante de la fort amazonienne. Elle est le foyer d’une faune et d’une flore exubérantes, comprenant des jaguars, des tapirs, des singes hurleurs, des paresseux et une multitude d’espces d’oiseaux et d’insectes. Le climat est équatorial, chaud et humide toute l’année, avec deux saisons des pluies et deux saisons sches. Cette géographie variée, dominée par la nature sauvage, confre au Suriname une beauté brute et une importance écologique majeure, notamment pour la conservation de la biodiversité et la lutte contre le changement climatique.
L’histoire du Suriname est un récit complexe de colonisation, de migration forcée et volontaire, et de qute d’identité nationale. Avant l’arrivée des Européens, la région était habitée par diverses tribus amérindiennes, notamment les Arawaks et les Carabes. Les explorateurs espagnols furent les premiers Européens apercevoir les côtes au début du XVIe sicle, mais ce sont les Britanniques qui établirent la premire colonie permanente en 1651. Cependant, en 1667, lors du traité de Breda, les Néerlandais cédrent la Nouvelle-Amsterdam (futur New York) aux Britanniques en échange du Suriname, alors connu sous le nom de Guyane néerlandaise. Sous la domination hollandaise, l’économie fut basée sur de vastes plantations de sucre, de café, de cacao et de coton, nécessitant une main-d’uvre importante. Des milliers d’esclaves africains furent amenés de force pour travailler dans des conditions brutales. La résistance l’esclavage fut féroce, menant la fuite de nombreux esclaves qui formrent des communautés autonomes appelées „Marrons“ dans l’arrire-pays, préservant leurs cultures africaines et menant des guerres de guérilla contre les colons. Aprs l’abolition de l’esclavage en 1863, les Néerlandais firent venir des travailleurs sous contrat d’Inde britannique (Hindoustanis), d’Indonésie (Java), et de Chine pour combler le vide de main-d’uvre, ajoutant de nouvelles couches la diversité ethnique du pays. Le Suriname accéda l’indépendance complte du Royaume des Pays-Bas le 25 novembre 1975, un événement qui fut suivi par une émigration significative vers les Pays-Bas et, malheureusement, par des périodes d’instabilité politique et économique, y compris des coups d’État militaires dans les années 1980.
La population surinamaise est sans doute l’une des plus diverses au monde, une véritable „société arc-en-ciel“. On y trouve les descendants des esclaves africains (Créoles et Marrons, ces derniers regroupant plusieurs groupes comme les Saramaka, Ndjuka, Kwinti, Aluku, Paramaka, Matawai), des immigrants indiens (Hindoustanis), des Javanais, des Chinois, des Amérindiens (Arawaks, Carabes, Trio, Wayana, Warao, etc.), ainsi qu’une petite communauté européenne (principalement des Néerlandais et des Portugais). Cette diversité se reflte dans la multitude de langues parlées : le néerlandais est la langue officielle, mais le Sranan Tongo (une langue créole base anglaise) est largement utilisé comme lingua franca. D’autres langues comme le Sarnami Hindustani, le javanais, et diverses langues marronnes et indignes sont également courantes. Les religions sont tout aussi variées, avec le christianisme (catholicisme, protestantisme), l’hindouisme et l’islam coexistant pacifiquement, souvent au sein des mmes familles ou quartiers. Cette cohabitation de cultures et de religions est une marque distinctive du Suriname, mais elle présente aussi le défi constant de maintenir l’unité nationale et la cohésion sociale face aux différences identitaires.
L’économie du Suriname repose traditionnellement sur l’exploitation de ses riches ressources naturelles. Le secteur minier est le pilier de l’économie, historiquement dominé par la bauxite (dont la transformation en alumine et aluminium a longtemps été un moteur économique majeur), mais de plus en plus par l’or. L’extraction aurifre, tant industrielle qu’artisanale (souvent informelle), est une source de revenus significative, bien qu’elle pose des défis environnementaux considérables. La découverte récente d’importants gisements de pétrole offshore promet de transformer potentiellement l’économie du pays dans les décennies venir. L’agriculture, bien que moins dominante, reste importante, avec la culture du riz, des bananes, des agrumes et de l’huile de palme. L’exploitation forestire est également présente, mais des efforts sont faits pour promouvoir une gestion durable des forts. Le secteur de la pche, notamment la crevette, contribue également aux exportations. Le gouvernement s’efforce de diversifier l’économie, de promouvoir le tourisme durable et d’attirer les investissements étrangers pour réduire la dépendance aux matires premires et créer des opportunités d’emploi dans d’autres secteurs.
Le Suriname offre une richesse de curiosités touristiques, principalement axées sur son patrimoine naturel et culturel unique. Paramaribo, la capitale, est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO pour son centre-ville historique, caractérisé par ses bâtiments coloniaux hollandais en bois blanc immaculé, ses églises pittoresques et ses mosquées, ainsi que sa synagogue voisine, symbolisant la coexistence religieuse. Les visiteurs peuvent explorer le Fort Zeelandia, le Palais Présidentiel et les marchés animés. Au-del de la capitale, le véritable attrait réside dans l’exploration de l’intérieur sauvage. Le Parc Naturel du Centre du Suriname, également classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, est une vaste étendue de fort tropicale vierge, offrant des opportunités uniques de randonnée, d’observation de la faune (singes, oiseaux exotiques, jaguars) et de baignade dans des cascades naturelles. Les fleuves sinueux sont des voies d’accs essentielles vers des villages marrons et indignes reculés, o les touristes peuvent découvrir des cultures ancestrales, assister des cérémonies traditionnelles et apprendre sur les modes de vie locaux. Des excursions en bateau sur le fleuve Suriname ou le Commewijne permettent de découvrir d’anciennes plantations coloniales, transformées aujourd’hui en musées ou en éco-lodges. Le Suriname est une destination idéale pour les écotouristes et les voyageurs en qute d’authenticité et d’aventure loin des sentiers battus.
Malgré ses richesses, le Suriname fait face plusieurs défis. La protection de son environnement fragile, menacé par l’exploitation minire illégale et la déforestation, est une préoccupation majeure. La diversification économique pour sortir de la dépendance aux matires premires est cruciale pour assurer une croissance stable et inclusive. Des efforts sont également nécessaires pour renforcer les institutions démocratiques et lutter contre la corruption. Cependant, le Suriname possde des atouts considérables : une population jeune et résiliente, une culture de la coexistence pacifique et une nature généreuse. L’avenir du pays dépendra de sa capacité valoriser son héritage unique, protéger ses ressources naturelles et construire une société plus équitable et prospre pour tous ses citoyens.
En somme, le Suriname est bien plus qu’une simple tache verte sur la carte de l’Amérique du Sud. C’est une nation vibrante et complexe, un laboratoire multiculturel o l’histoire coloniale a façonné une identité singulire, o la nature rgne en maître et o les traditions ancestrales côtoient la modernité. Son charme réside dans sa capacité surprendre et émerveiller, offrant une expérience de voyage et de découverte profondément enrichissante et inoubliable. C’est un pays qui, malgré sa taille modeste, laisse une empreinte indélébile sur ceux qui ont la chance de le visiter et de comprendre sa profonde singularité.
Informations sur le pays de Suriname
L information provient de la CIA The World Factbook publication.
Pays Suriname (En anglais Suriname) est en place/continent Amérique du Sud. Suriname a une superficie de 163 820 km2 et 560 157 résidents. Le point culminant a une hauteur de 1 230 metres au dessus du niveau de la mer. et est appelée Juliana Top. Le point le plus bas se situe au niveau de -2 metres au dessus du niveau de la mer et est appelée lieu sans nom sur la côte. Organisation de l'État est république et la date de l'indépendance 25 Novembre 1975. Le capital est Paramaribo. Suriname est l'abréviation internationale NS.
Suriname - économie
Produit intérieur brut total (PIB) est 5 125 000 000 $. Produit intérieur brut total par habitant corrigé par la parité de pouvoir d'achat 9 600 $. PIB augmente de 4.50 % par an. L'inflation (indice des prix a la consommation) est égale a 19.50 % annuel. Suriname a 165 600 population d'âge actif (le nombre total de 560 157 personnes). Le chômage est a 9.00 %. Suriname publie 7.60 % de son PIB aux soins de santé et 0,60 % Du PIB sur l'armée. Le montant total de la dette extérieure a été 504 300 000 USD.
Suriname - démographie
Comme suggéré plus haut, Suriname a 560 157 personnes. La croissance démographique est d'un montant 1.22 % par an. Nombre de naissances pour 1000 habitants par an 17.44. Chaque mere a été en moyenne 2.08 enfants. Le taux de mortalité infantile est de 28.94 et la mortalité maternelle 130.00 déces pour 100.000 naissances. L'espérance de vie moyenne est estimée 71.12 ans. La mortalité est de 6.17 personnes pour 1000 habitants par an.
Suriname - transports et des télécommunications
Suriname a 4 304 km de routes et 47 aéroports. La longueur totale des voies navigables (fleuves, les canaux, les canaux, etc) est a 1 200 km.
Les téléphones portables (carte SIM) dans le pays Suriname est 947 000. Nombre de lignes actives en téléphonie fixe est de 85 500. Suriname a 163 000 utilisateurs d Internet, qui sont disponibles 186 connexions Internet. Suriname a attribué pour premier domaine .sr.
Suriname - énergétique
Suriname consomme annuellement 1 463 000 000 kWh d électricité. La production annuelle d électricité est 1 603 000 000 kWh dans les centrales électriques d une capacité totale électrique installée 389 000 kW. Suriname les exportations 0 kWh les importations 0 kWh d électricité par an Le mix énergétique de la production d électricité est la suivante: combustibles fossiles: 51.4 %, énergie nucléaire: 0 %, renouvelable: 0.0 %, hydroélectrique: 48.6 %. Le Suriname pays sont récoltées chaque année 16 000 barils de pétrole.
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