Nauru
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Nauru
Nauru, souvent méconnue du grand public, est une nation insulaire du Pacifique central qui défie toute classification habituelle. C’est la plus petite république insulaire du monde, un point microscopique sur l’immensité de l’océan, dont l’histoire et le destin ont été inextricablement liés une ressource naturelle singulire : le phosphate. Cette île, dont la superficie n’atteint que 21 kilomtres carrés, représente un cas d’étude fascinant de prospérité éphémre et de défis persistants, offrant un aperçu unique des complexités de la souveraineté l’re moderne. Loin des clichés des paradis tropicaux, Nauru est une terre de contrastes, o la richesse passée a laissé des cicatrices profondes sur le paysage et l’économie, et o l’ingéniosité de ses habitants est constamment mise l’épreuve face aux pressions environnementales et géopolitiques, forçant cette petite nation naviguer entre héritage colonial, boom économique et qute de survie.
Géographiquement, Nauru est une anomalie. Située juste au sud de l’équateur, elle est une île de corail surélevée, ou atoll, sans aucune terre continentale proche, son isolement étant extrme. L’île est principalement composée d’un plateau central calcaire, riche en dépôts de phosphate, s’élevant environ 60 mtres au-dessus du niveau de la mer, entouré d’une étroite bande côtire fertile o réside la majorité de la population. Le climat est tropical, chaud et humide, mais Nauru est sujette de longues périodes de sécheresse, exacerbées par les phénomnes El Nio, rendant l’approvisionnement en eau douce une préoccupation constante. Le paysage intérieur, autrefois luxuriant, a été massivement altéré par des décennies d’exploitation minire du phosphate, laissant derrire lui un relief karstique accidenté de pinacles calcaires déchiquetés, qui rendent de vastes étendues de l’île inhabitables et incultivables. La seule étendue d’eau significative est la lagune de Buada, une petite étendue d’eau douce dans le sud-ouest de l’île, constituant un écosystme unique.
L’histoire de Nauru est une saga de colonisation, d’indépendance et de lutte économique. Les premiers habitants de l’île étaient des marins polynésiens et micronésiens arrivés il y a au moins 3 000 ans. L’arrivée des Européens au XIXe sicle, avec des baleiniers et des marchands, a conduit une période de guerre tribale dévastatrice (1878-1888). En 1888, l’Allemagne a annexé Nauru. La découverte du phosphate en 1900 par Albert Ellis a scellé le destin économique de l’île, l’exploitation minire commençant en 1907. Aprs la Premire Guerre mondiale, Nauru est devenue un mandat de la Société des Nations administré conjointement par le Royaume-Uni, l’Australie et la Nouvelle-Zélande. Pendant la Seconde Guerre mondiale, l’île a été occupée par les forces japonaises de 1942 1945, période durant laquelle la plupart des Nauruans ont été déportés et soumis des conditions brutales. Aprs la guerre, Nauru est devenue un territoire sous tutelle des Nations Unies. Le mouvement pour l’indépendance a pris de l’ampleur dans les années 1960, alimenté par le désir de contrôler les ressources en phosphate. Nauru a obtenu son indépendance le 31 janvier 1968, devenant la plus petite république indépendante du monde.
Aprs son indépendance, Nauru a connu une période de prospérité sans précédent grâce la nationalisation de son industrie du phosphate en 1970. Pendant plusieurs décennies, Nauru a affiché l’un des revenus par habitant les plus élevés du monde, permettant ses citoyens de bénéficier d’un niveau de vie élevé sans impôts. Cependant, cette richesse était éphémre. L’exploitation intensive du phosphate a épuisé les réserves de haute qualité, et le déclin a commencé dans les années 1990. La mauvaise gestion financire, les investissements imprudents et la corruption ont entraîné des pertes massives et la quasi-banqueroute de l’État. L’industrie du phosphate est aujourd’hui marginale. Face l’effondrement de son modle économique, Nauru a cherché des alternatives. Elle a brivement exploré le statut de paradis fiscal, puis, partir de 2001, est devenue un acteur clé de la politique d’immigration australienne en accueillant des centres de traitement des demandeurs d’asile, une source de revenus controversée mais vitale pour l’île. Ces centres ont généré des millions de dollars, mais ont également attiré des critiques internationales. L’économie de Nauru reste donc extrmement vulnérable et dépendante de l’aide étrangre et des revenus liés aux centres de traitement.
La population de Nauru est relativement petite, comptant environ 12 000 habitants. La majorité sont des Nauruans de souche, un peuple micronésien, avec des minorités d’autres îles du Pacifique, d’Australie, de Chine et des Philippines. Les langues officielles sont le nauruan et l’anglais. La culture nauruane est riche en traditions orales, chants et danses, bien qu’influencée par l’occidentalisation. La pche reste importante, et les sports comme le football australien sont populaires. Cependant, la population fait face des défis sanitaires majeurs : Nauru a l’un des taux les plus élevés de diabte de type 2 et d’obésité au monde, conséquences de l’adoption d’un régime alimentaire occidental et d’un mode de vie sédentaire. L’accs aux soins de santé est limité, et ces problmes représentent un fardeau considérable. L’éducation est obligatoire et gratuite, avec un taux d’alphabétisation élevé.
Le tourisme Nauru est minimal, principalement en raison de son isolement, de la rareté des infrastructures et de l’image négative associée aux centres de traitement des demandeurs d’asile. Cependant, pour le voyageur aventureux, Nauru offre des expériences distinctes. Les „pinacles de phosphate“ offrent un paysage lunaire et irréel, témoignant de l’impact de l’exploitation minire. La côte offre de belles plages, notamment la baie d’Anibare, avec son sable blanc et ses eaux turquoises. Les vestiges de la Seconde Guerre mondiale, tels que les canons japonais et les bunkers, sont disséminés sur l’île. La lagune de Buada, avec sa verdure luxuriante, est un contraste rafraîchissant. Le centre de détention des demandeurs d’asile, bien que controversé, est une réalité omniprésente de l’île. Il n’y a que quelques hôtels et restaurants, et l’île est petite et facilement explorable. Nauru n’est pas pour tout le monde, mais elle offre une perspective inestimable sur les défis et la résilience des petites nations insulaires.
L’avenir de Nauru est parsemé d’incertitudes et de défis colossaux. Le plus pressant est le changement climatique. En tant que nation insulaire de faible altitude, Nauru est extrmement vulnérable l’élévation du niveau de la mer, l’érosion côtire et aux phénomnes météorologiques extrmes. L’approvisionnement en eau douce est déj précaire. La réhabilitation des terres exploitées pour le phosphate est une tâche coteuse. Sur le plan économique, la dépendance continue vis--vis des centres de traitement des demandeurs d’asile est instable. Nauru doit impérativement diversifier son économie, mais les options sont limitées par sa petite taille et son isolement. Le développement de la pche durable, l’expansion des services de télécommunications ou le tourisme sont des pistes, mais nécessitent des investissements. Les défis sociaux, comme les problmes de santé publique, nécessitent des interventions urgentes. Malgré ces obstacles, les Nauruans ont démontré une résilience remarquable, plaidant pour la reconnaissance des vulnérabilités des petits États insulaires.
En conclusion, Nauru, cette petite île du Pacifique, est bien plus qu’une simple tache sur une carte. C’est un microcosme des défis mondiaux, une nation qui a connu les sommets de la richesse et les abîmes de la précarité. Son histoire est un avertissement sur les dangers de la monoculture économique et l’importance de la gestion durable des ressources. Sa géographie la place en premire ligne face l’urgence climatique, tandis que sa population lutte pour préserver son identité culturelle et sa santé. Loin d’tre un simple paradis tropical, Nauru est un témoignage de la persévérance humaine, un lieu o la qute de la survie économique et la préservation d’un mode de vie unique se heurtent aux dures réalités d’un monde en mutation. Nauru nous rappelle que mme les plus petites nations ont une histoire puissante raconter et des leçons essentielles offrir l’humanité.
Informations sur le pays de Nauru
L information provient de la CIA The World Factbook publication.
Pays Nauru (En anglais Nauru) est en place/continent Océanie. Nauru a une superficie de 21 km2 et 9 378 résidents. Le point culminant a une hauteur de 61 metres au dessus du niveau de la mer. et est appelée bezejmenné místo along plateau rim. Le point le plus bas se situe au niveau de 0 metres au dessus du niveau de la mer et est appelée Pacifique. Organisation de l'État est république et la date de l'indépendance 31st Janvier 1968. Le capital est pas de capitale officielle. Nauru est l'abréviation internationale NR.
Nauru - économie
Produit intérieur brut total (PIB) est 60 000 000 $. Produit intérieur brut total par habitant corrigé par la parité de pouvoir d'achat 5 000 $. Le chômage est a 90.00 %. Nauru publie 12.10 % de son PIB aux soins de santé .Le montant total de la dette extérieure a été 33 300 000 USD.
Nauru - démographie
Comme suggéré plus haut, Nauru a 9 378 personnes. La croissance démographique est d'un montant 0.61 % par an. Nombre de naissances pour 1000 habitants par an 27.08. Chaque mere a été en moyenne 3.03 enfants. Le taux de mortalité infantile est de 8.51 .L'espérance de vie moyenne est estimée 65.70 ans. La mortalité est de 5.97 personnes pour 1000 habitants par an.
Nauru - transports et des télécommunications
Nauru a 24 km de routes et 1 aéroports.
Les téléphones portables (carte SIM) dans le pays Nauru est 6 700. Nombre de lignes actives en téléphonie fixe est de 1 900. Nauru a 8 161 connexions Internet. Nauru a attribué pour premier domaine .nr.
Nauru - énergétique
Nauru consomme annuellement 30 690 000 kWh d électricité. La production annuelle d électricité est 33 000 000 kWh dans les centrales électriques d une capacité totale électrique installée 11 000 kW. Nauru les exportations 0 kWh les importations 0 kWh d électricité par an Le mix énergétique de la production d électricité est la suivante: combustibles fossiles: 100 %, énergie nucléaire: 0 %, renouvelable: 0.0 %, hydroélectrique: 0.0 %.
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